Randonnée #01 – Lac de Monteynard

Si il y a bien quelque chose qui nous réunit tout les deux (en plus de la course à pied, du goût de l’effort et des burgers, des jolies photos et de tout le reste….) c’est aussi le goût pour l’aventure! Alors en ce premier week end de novembre, nous voila partis pour le Lac de Monteynard, à plus de 600km de chez nous, pour deux jours de rando. Deux sac à dos, une carte, et des téléphones chargés à bloc pour faire de jolies photos justement, et nous voilà en route pour notre première randonnée. Bon en vrai c’est un peu plus compliqué que ça ^^.

passerelles himalayennes lac de monteynard
Départ de la randonnée… et ça commence plutôt bien!

Les intrépides s’équipent:  Bah oui parce que c’est bien beau de vouloir partir en randonnée, mais quand on l’a jamais fait avant, ça nécessite un minimum d’équipement. Parce que les runnings et la ceinture porte bidon, ça va peut être pas suffir pour affronter 20km de marche dans la montagne en plein mois de novembre. Alors petite virée chez notre ami Decath’, avec en priorité sur la liste:                                                                                                     

  • Des vestes chaudes (parce qu’avant d’y être, on pouvait pas deviner qu’on aurait droit à quasi 15° et un grand soleil au mois de novembre)
  • Des pantalons (pour être au chaud, à l’aise, et qui craignent pas la caillasse)
  • Des chaussures de rando (enfin surtout pour Miss Kiwi, Gouverneur lui a déjà de bonnes chaussures de trail qui feront l’affaire)
  • Des lampes frontales (qui vont bien nous servir parce qu’avec  notre super sens de l’orientation, on va rentrer plus tard que prévu… vous verrez ça plus tard ^^. Au passage petit clin d’oeil à Bastien qui saura vous donner de bon conseil dans sa boutique Run Evasion à Reims 😉 Tout ça en plus du matériel qu’on avait déjà et qui nous a bien servi: sac à dos (l’occasion idéale pour Gouverneur de s’entraîner à porter son sac du  Marathon des Sables), vêtements chauds, go pro et téléphone.

    Rajoutez à ça le petit nécessaire de survie du bon randonneur: du saucisson, des fruits secs, de l’eau et une petite trousse à pharmacie. Oui, oui, on a bien mis le saucisson en premier sur la liste, c’est pas une erreur haha.

    lac de monteynard
    Que dire? C’est beau hein? Bah en vrai c’est encore mieux ^^

Les intrépides s’organisent: Une fois tout le matériel en place, vient le moment des questions pratico-pratiques: on part quand, combien de temps, on va où et on fait quoi? Le planning est serré, entre le boulot et les enfants, pas facile de se libérer du temps. Alors on choisit l’option départ aux aurores le vendredi matin pour un retour le samedi soir. On anticipe les courses la veille en achetant de quoi se faire des sandwich une fois sur place (elle est belle notre idée pas vrai? C’est con, on a tout laissé dans le frigo en partant ^^) Pour le logement, on choisit l’option Air BnB. On est pas difficile, tout ce qu’on veut c’est un lit et une douche pas loin du départ et pas trop cher. On va être plus que servi, avec un studio au pied des pistes de ski pour moins de 40€ la nuit pour deux, facile d’accès et à moins d’une demi heure de route du lac. Ensuite on étudie un peu la carte des lieux, pour décider de ce qu’on va faire. On étudie les distances, on repère les parkings, les points de vue, les passerelles. Toutes les infos ici    Deux jours c’est court, surtout avec autant de route, alors on veut rentabiliser au max le temps sur place.

le gua col de l arzelier
Vue de notre chambre… On a fait pire ^^

Les intrépides partent à l’aventure:  parcours en tête et matériel en poche, il y’a plus qu’à partir! Départ matinal donc, on quitte Reims à 4h30 pour être sur place aux alentours de 11h.  Déjà en arrivant vers Grenoble on en prend plein les yeux et le paysage nous donne une seule envie: commencer la rando, là tout de suite maintenant. Bon on va être raisonnable et on réussira à attendre la destination prévue. 11h, nous voila donc arrivés à Le Gua, village situé sur le col de l’Arzelier à 1154m d’altitude. C’est là que se trouve notre studio, on récupère donc les clés et on profite déjà de la vue magnifique. Affaires à peine posées, on enfile nos tenues et on part à l’aventure. Enfin on va à l’intermarché quoi, parce que vu qu’on a oublié notre repas dans le frigo à Reims et qu’on a bien l’intention de manger quand même, on a quelques achats à faire avant.

  • Jour 1: De l’Ebron au Drac en passant par… on sait pas où ^^

On part donc sur un parcours balisé, qui normalement nous fait prendre un bateau pour traverser le lac avant de faire une boucle d’une quinzaine de km autour du lac en passant par les deux passerelles himalayennes du Drac et de l’Ebron. Nous on a choisit une autre option, pas le choix de toute façon vu que le bateau ne fonctionne qu’en saison estivale (enfin on fait les malins mais en vrai je viens de m’en rendre compte en faisant des recherches pour l’article haha). Donc je disais, on a choisi une autre option (du coup on va être obligés de vous donner la vrai raison: on voulait pas payer le bateau… ) c’est de partir du parking des vignes, de traverser les deux passerelles et de faire demi tour jusqu’au point de départ. Option qui nous permet de profiter tout autant pour un parcours qui fait également une quinzaine de km.

passerelles de l ebron monteynard
Passerelle de l’Ebron

A peine arrivés sur le lac, vous dire qu’on  en prend plein les yeux ne suffirait pas. Non franchement, c’est juste magique, le lac a une couleur turquoise incroyable, avec les montagnes qui se dessinent derrière on a l’impression d’être dans une carte postale. En route donc pour la première passerelle, celle de l’Ebron, située à 2,5km de là. On pensait avoir tout vu en arrivant sur le lac, grosse erreur. 180m de long, 1,20m de large, le vide autour, et surtout le lac et les montagnes à perte de vue. Magique. On s’arrête pour manger un bout, et on part rejoindre la deuxième passerelle à 5km de là.

5km dans les bois, avec toujours la vue sur le lac, un minuscule passage sur la route, mais on retrouve vite la nature et son dénivelé. Parce que oui, ça grimpe, ça descend, ça glisse, ça cailloute. Mais on est venu aussi pour ça ^^. Après une dernière grimpette, s’étend devant nous la deuxième passerelle, celle du Drac. 220m de long pour celle ci. Impressionnant. Magique, encore. On regrette absolument pas nos 600km de route pour avoir la chance de voir ça. Photos, snap, vidéo et compagnie, et c’est reparti en sens inverse. Enfin presque. Reparti dans l’autre sens, ça oui, mais lequel? On a fait peut être 2km dans la mauvaise direction pour retrouver notre chemin vers 18h. Alors 18h, au mois de novembre et en pleine foret, ça veut dire nuit noire, et frontale en mode aventurier de l’extrème lol. Parce que pour le coup on se rend bien compte qu’on est les derniers à encore se promener dans les bois à cette heure ci. Pas grave, l’aventure  c’est l’aventure, on est tout les deux, les sangliers n’ont qu’à bien se tenir. De toute façon Yohann s’est renseigné auprès d’un randonneur plus tôt dans la journée, à priori y’a pas d’ours sur le parcours haha. Bon on fanfaronne là maintenant, mais on était quand même bien contents de retrouver la voiture après deux heures de marche dans le noir avec des bruits bizarres autour de nous. Au total on aura marché 18km en pas loin de 5h30. Ca nous paraît peu, plus habitués aux chronos de la course à pied, mais nos mollets et nos fessiers vous confirmeront que l’effort était bel et bien là ^^

perdus dans la foret de monteynard autour du lac
Quand on a pas le sens de l’orientation, on a le sens de l’organisation… Ca va qu’on avait pensé à nos frontales!
  • Jour 2: une journée qui s’annonce plus tranquille que la précédente.

Raison première: les mollets et fessiers dont on vous parlait juste avant haha. Non, plus sérieusement, on est un peu pris par le temps, parce que les 600km qu’on a fait pour venir, va bien falloir les refaire pour partir. Alors on repart pour Treffort, près de l’embarcadère d’où part le bateau dont on vous parlait au début. On y passe d’ailleurs un petit moment parce que l’endroit est superbe et qu’on y est seul au monde à cette période de l’année, alors c’est le moment idéal pour nos séances photos qu’on apprécie tant. On décide ensuite de repartir le long du lac, en espérant pouvoir faire le tour opposé à celui fait la veille. Bon au bout de moins d’un km on se rend compte qu’à part en y allant à la nage, ça va pas être possible. Mais c’est pas grave, la ballade vaut quand même le détour et en prenant un peu de hauteur, la vue est toujours aussi belle. Alors on prend ce qu’on peut prendre et on fait le stock de souvenirs, parce que l’heure du retour arrive très vite.

lac de monteynard randonnée
On s’imprègne du décor… De belles images à ramener à la maison!

Les intrépides en ont pensé quoi? :  Pas besoin de vous faire un dessin je pense, on a adoré. Le parcours est bien balisé (sauf quand on a la tête ailleurs et qu’on regarde pas les panneaux avant de s’engager dans une direction), accessible à tous, alors pas sur tout le parcours bien sur, mais on peut facilement atteindre la première passerelle en famille et même avec les poussettes.  Pas un seul point négatif à vous donner, à part qu’on aurait voulu rester plus longtemps. Et comme c’est autour de ce lac justement que se déroule le trail des passerelles de Monteynard au mois de juillet, forcément l’idée de s’y inscrire n’est pas bien loin.  Sur le 65km tant qu’à faire, mais bon ça va demander de l’entrainement avant (enfin surtout pour Miss Kiwi, parce qu’à l’heure d’écrire ces lignes, mes mollets sont encore plus en galère qu’après le Marathon de Tours)

Pour découvrir notre périple en vidéo, c’est ici

 

 

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